| title | date |
|---|---|
G |
2024-05-09 |
Contribuez à la mise à jour de cette liste ici : mise à jour
(Gain) En télécommunication, le gain fait partie des paramètres fondamentaux d’une antenne (avec l’impédance, la puissance maximale admissible, la bande de fréquence de fonctionnement et le diagramme de rayonnement). Le gain et le diagramme de rayonnement permettent de définir la manière dont l’antenne rayonne. Classiquement on caractérise une antenne en comparant son rayonnement à celui d’une antenne isotrope idéale. La différence entre la puissance maximale rayonnée et celle de l’antenne isotrope de référence est appelée « gain » (gain de l’antenne, gain d’antenne) . Le gain est exprimé en décibel (dB) l’usage veut que l’on utilise la notation dBi pour isotrope.
(Passerelle)
Une gateway est un équipement réseau qui permet de relier deux réseaux distincts sur le plan architectural ou protocolaire. Une passerelle applicative assure ainsi une interface entre protocoles différents. Une passerelle est par exemple nécessaire pour connecter un réseau local à Internet.
(Digital Rights Management – DRM)
Mise en œuvre des différents procédés destinés à protéger les droits afférents à la diffusion de contenus sur supports numériques .
(Community manager)
Profondément lié à l’émergence des réseaux sociaux et au Web participatif, le métier de gestionnaire de communauté est en évolution rapide et son périmètre est toujours en pleine mutation. De façon générale, un gestionnaire de communauté est en charge de l’animation des communautés virtuelles associées à une entreprise ou une entité. Cette animation consiste à fédérer la communauté autour d’un message positif, de valoriser l’entreprise en proposant des contenus adaptés et personnalisés. L’émergence de cette profession est liée à l’impact économique de la réputation en ligne (e-réputation*) et des nouvelles interactions directes possibles par l’usage des outils numériques.
(Freeware)
Logiciel* distribué gratuitement sur lequel le programmeur conserve ses droits d'auteur. Le freeware est donc un logiciel propriétaire qui ne doit pas être confondu avec un logiciel libre pour lequel l’étude, la copie, la modification et la diffusion sont autorisées.
Au sein d’un réseau de télécommunication, le GGSN est un équipement qui assure la connexion entre le réseau GSM* et d’autres types de réseaux comme l’Internet par exemple.
Dans un réseau local câblé utilisant le protocole Ethernet*, le Gigabit Ethernet est une famille de technologies qui permet un transfert de données pouvant atteindre plusieurs Gbit/s. Utilisant des fibres torsadées (cuivre) ou de la fibre optique, les différentes solutions sont standardisées par l’IEEE 802.3z (1000BASE-X), IEEE 802.3ba (pour les réseaux Ethernet 40 et 100 Gbit/s) et surtout IEEE 802.3ab. Cette dernière, dite 1000BASE-T permet le déploiement du Gigabit Ethernet sur des réseaux limités (longueur de câble maximale de 100 m).
(Jitter)
Voir Jitter.
Voir IXP.
(Centre de commutation mobile)
Dans un réseau GSM*, le GMSC est une passerelle* de commutation (à l’image du MSC*) positionnée en bordure du réseau et qui assure l’interconnexion avec d’autres réseaux.
Voir GSM.
(Modulation à déplacement minimum gaussien)
Le GMSK est une technique de modulation numérique utilisée pour la transmission radio dans un réseau GSM*.
Société américaine créée en 1998 rendue célèbre par la création d’un moteur de recherche Internet. Outre son moteur de recherche l’entreprise a rapidement investi le champ des données et services en ligne. Avec près de 50 000 employés et une valorisation de 108 milliards de dollars en 2014, Google est l’une des plus importantes sociétés mondiale et fait partie des « big four » de l’Internet (Google, Apple, Facebook, Amazon). On parle également des « big five » en ajoutant Twitter. Les nombreux services gratuits que propose l’entreprise sont très largement utilisés (blog, réseaux sociaux, partage en vidéos, stockage cloud…) ce qui fait de Google le premier dépositaire au monde de données personnelles (sur près de 900 000 serveurs). Les révélations des liens de ces grands groupes de l’Internet avec l’agence de renseignement américaine (NSA*) ont contribué à une prise de conscience sans pour autant véritablement modifier les pratiques individuelles (Google est toujours le moteur de recherche utilisé par 95% des français).
Google en chiffres (2014)
L’usage du moteur de recherche : Monde : 90,35% Europe : 93,64% France : 95,46% Google indexe 30 milliards de milliards de pages Internet ; Les robots de Google visitent 20 milliards de sites par jour ; 3,3 milliards de requêtes quotidiennes ; Android* : 900 millions de smartphones et tablettes équipées, 48% de part de marché en France ; Google Play : 48 milliards d’applications installées via le market Google ; Gmail : 425 millions d’utilisateurs ; Google Maps : 200 pays cartographiés, dont 50 avec Street View ; Aujourd’hui, 1 million de sites Web intègrent une carte Google Maps ; Google Chrome : 750 millions d’utilisateurs actifs mensuels ; Google Analytics : 15 millions de sites trackés ; Google Wallet : 5 millions d’installations de l’application ; Google Drive : 10 millions d’utilisateurs ;
53 861 employés à temps plein à travers le monde source : http://www.blogdumoderateur.com/chiffres-google/
Google Dorks Les Google Dorks sont des méthodes qui permettent d’utiliser un moteur de recherche (généralement Google, mais pas uniquement) dans les phases de reconnaissance de cible lors d’une attaque informatique. Ces requêtes spécifiques permettent de collecter des informations sensibles. Les informations sont alors accessibles via une requête particulière utilisant des opérateurs spécifiques. Ainsi est-il possible, par exemple, de chercher tous les documents au format pdf présents sur un site Web particulier en combinant la commande site et file dans la barre de recherche d’un navigateur : site :example.com file:pdf On utilise également la commande intext qui permet de rechercher une chaine de caractère dans le texte d’une page ou son code source. Inurl permet de retrouver de chaines de caractères dans un URL. Un site rassemble de nombreux exemples de Google Dorks : GHDB (Google Hacking DataBase) sur le site : http://www.exploit-db.com/google-dorks/
Le standard GPRS est une technique de commutation de paquets pour la téléphonie mobile. Evolution du GSM* permettant la transmission de données avec un débit compris entre 40 kbit/s et 171 kbit/s. GPRS est généralement connu sous l’appellation 2,5G ou encore 2G+ il préfigure la norme Edge (à partir des années 2000).
(Système de géolocalisation mondial)
Le système GPS est une technologie américaine permettant de localiser un récepteur (avec une précision submétrique dans certaines applications). Ce système repose sur une constellation de 24 satellites synchronisés (NAVS-TAR) en orbite moyenne (20 200 km) qui diffusent un signal interprété par les récepteurs terrestres. Aujourd’hui largement utilisé dans tous les systèmes de navigation (aérien, maritime et terrestre) le GPS est également employé par les particuliers (GPS de voiture). La taille des récepteurs ne cesse de diminuer et ils sont aujourd’hui intégrés dans les montres ou les téléphones mobiles. Le système étant sous le contrôle des Etats-Unis, la dépendance stratégique qui en découle a conduit au développement de plusieurs autres infrastructures. Ainsi, du côté russe, le système Glonass, un temps tombé en désuétude, est de nouveau opérationnel et se présente comme une alternative au système américain. L’Europe pour sa part développe le système Galiléo en test depuis 2005. Les premiers satellites de la constellation ont été lancés en 2011 et le déploiement final est prévu en 2019 environ. On peut également noter les initiatives régionales de l’Inde et de la Chine qui cherchent à se doter de systèmes de géolocalisation par satellite géostationnaire ne couvrant qu’une partie du globe (projet Beidou et IRNSS)
(Severity)
Estimation du niveau et de l’intensité des effets d’un risque. La gravité fournit une mesure des impacts préjudiciables perçus, qu’ils soient directs ou indirects. Exemples : négligeable, mineure, majeure, critique, maximale.
Voir La méthode EBIOS Risk Manager sur le site de l'ANSSI
(Routage Générique par encapsulation)
GRE est un protocole propriétaire développé par CISCO permettant d'encapsuler, dans des tunnels IP*, des paquets* qui utilisent de nombreux protocoles différents. GRE permet ainsi de créer un lien point à point virtuel via un réseau IP il est présenté dans plusieurs RFC* 1701, 1702, 2784 et 2890. C’est un mécanisme d’encapsulation simple et extrêmement rependu. GRE est aujourd’hui spécifié également pour IP V6 par la RFC 7676.
(Système global de communication mobile)
Le GSM est une norme de téléphonie mobile qui s’est progressivement imposée au niveau mondial. En 1982, la Conférence Européenne des administrations des Postes et Télécommunications (CEPT) réunit un groupe de travail pour élaborer des normes pour les communications mobiles en Europe sur la bande de fréquence 890 à 915 MHz. La première expérimentation a lieu en 1991 et les spécifications couvrent également les systèmes fonctionnant sur la bande 1800 MHz et 1900 MHz (DCS 1800 et 1900). Le GSM est un réseau commuté, il y a donc une allocation de ressources pour la durée de la communication. Pour contourner les problèmes liés à ces allocations, la technologie introduit la notion de cellule*. Il s’agit ainsi de diviser le territoire en petites zones entre lesquelles sont partagées les fréquences radio. Au sein de chaque cellule une station de base (BTS)* à laquelle est associée un certain nombre de canaux de fréquence*. Ces fréquences ne peuvent être utilisées par les cellules* voisines afin d’éviter les interférences*. L’architecture d’un réseau GSM est divisée en trois sous-ensembles distincts : • Le système radio avec la station mobile (le téléphone), la station de base (BTS) ainsi que le contrôleur de station de base (BSC*), qui gère l’accès radio ; • Le sous-système d’acheminement (ou réseau), ou Network Switching Center Center (NSS*) ; Au sein de ce sous-système on trouve des équipements caractéristiques tels que le centre de commutation mobile (MSC*) qui, relié au sous-système radio (via l’interface A) assure la commutation entre abonnés du réseau mobile et ceux du réseau commuté public (RTC) ou RNIS*. Il participe également à la fourniture de services supplémentaires et à la mise à jour des bases de la HLR* et de la VLR*. Le cœur du sous-système réseau est l’enregistreur de localisation (Home Location Record HLR). La HLR est une base de donnée qui regroupe les principales informations relatives aux abonnés, la clé secrète partagée avec la carte SIM* du mobile, la localisation de l’abonné et l’état du terminal ; On trouve également le centre d’authentification* (AuC) qui permet à l’opérateur de s’assurer qu’un usager du réseau est légitime ; L’enregistreur des visiteurs (Visitor Location Register VLR) est une base de donnée qui contient des informations dynamiques liées à un MSC. Elle permet de communiquer vers le HLR les données de localisation lorsqu’un mobile se rattache au réseau ou entre dans la zone de couverture d’une cellule (cette action permet d’établir une communication) ; L’enregistreur des identités des équipements (EIR) est une base de données qui regroupe les identifiants des équipements. Chaque terminal peut changer de carte SIM (en fonction des opérateurs) en revanche, il reçoit un identifiant unique (International Mobile Station Equipment Identity IMEI) ; • Le sous-ensemble d’exploitation regroupe les activités liées à la gestion du réseau tant sur un plan commercial que technique. Le GSM est dit de deuxième génération, il préfigure les systèmes de troisième génération (UMTS*) qui permettent des débits plus importants nécessaires pour les flux de données.