FNoscope

[FranckAlbi72]

Rubrique où les masques tombent pour découvrir les liens cachés entre les membres du FN et les personnalités douteuses de la fachosphère (nazis, violents, intégristes, fondamentalistes, etc.)

[FranckAlbi72]

Introduction

Depuis l'arrivée de Marine Le Pen à la présidence du Front National en 2011, l'heure est au nettoyage de façade pour rendre le mouvement politique du père plus fréquentable pour les médias et, au final, pour les électeurs. Mais, le Front National garde malgré tout des origines sectaires et violentes, et la nouvelle présidente a beau éloigner des membres trop clivants ou trop gênants, elle ne peut pas renier des années de relations avec les mouvements d'extrême droite.

Cette rubrique collecte quelques uns des signes qui montrent que, sous des aspects fréquentables, le fond raciste et fasciste persiste au Front National.
Voter pour le Front National, c'est donner le pouvoir à tous ceux qui attendent dans l'ombre de mettre en œuvre les idées et les thèses fascistes.

[FranckAlbi72]

La galaxie des mouvements d'extrême droite.

Le Front National est la vitrine politique d'une constellation formée de dizaines de mouvements sectaires et violents qui prennent leurs racines dans des traditions fascistes et racistes.
Depuis la prise de contrôle par Marine Le Pen, le parti frontiste s'est appliqué à limiter les apparitions publiques avec des individus trop marqués par l'idéologie fasciste comme les membres du Groupe Unité Défense (GUD) ou les skinheads d'extrême droite qui restent présents dans la nébuleuse du parti.

Le Front National a également rencontré une caisse de résonnance particulière au sein des médias qui relaient volontairement ou involontairement ses idées pour attirer de l'audience ou légitimer une politique libérale présentée comme seul barrage au Front National. Des figures publiques considérées comme des chroniqueurs (comme Eric Zemmour) ou comme comiques (tel Dieudonné) offrent ainsi une tribune à l'éidéologie frontiste par des prises de position ou des polémiques.

Enfin, le parti de Marine Le Pen garde des liens importants avec les organisations fondamentalistes ou nationalistes réactionnaires comme Civitas ou la Manif pour Tous qui agissent en sous-main pour développer des propositions politiques favorables à leurs idéaux.

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Quand Marine Le Pen côtoie des nazis

Sur cette photo prise lors d'un évènement officiel du Front National à Paris, nous pouvons voir Marine Le Pen avec des neo-nazis.

Le logo présent sur le t-shirt du jeune homme à gauche est un détournement du logo de la marque Lonsdale (entre autre sponsor de Mohammed Ali). Marque chérie et détournée dans les milieux néo-nazis, skinheads d'extrême-droite et hooligans. Le « Lonsdale » se tranforme ici en « LoNSDAPe ». Les initiales NSDAP renvoyant au National-Sozialiste Deutsche Arbeiter Partei (Parti national-socialiste des travailleurs allemands) d'Adolph Hitler.

On peut reconnaitre sur le t-shirt du jeune homme à droite deux symboles nazis :

• La Totenkopf étant le symbole des gardiens SS des camps de concentration et d'extermination durant la seconde guerre mondiale.

• Une croix gammée légèrement arrondie dans un soucis de la rendre plus discrète et du coup plus présentable en public.

Cette photo montre Marine Le Pen en compagnie de Franz Schönhuber, membre du NSDAP, le parti nationaliste d'Hitler et ancien Waffen-SS, soldat de la milice hitlérienne.

En 2005, Franz Schönhuber se présenta comme candidat aux élections fédérales pour un parti allemand néo-nazi, signe qu'il n'avait rien renié de ses anciennes convictions.

Marine Le Pen ne côtoie pas que des anciens membres du parti hitlérien.

Sur ces photos apparaît Kevin Reche, membre actif du collectif "Sauvons Calais" qui se mobilise pour refuser la présence de migrants dans la ville. Le tatouage sur son torse est un symbole néo-nazi : une croix gammée aux formes arrondies qui rappelle l'insigne de la 11e Division SS Nordland constituée par l'Allemagne nazie pendant la Seconde Guerre Mondiale.

Durant un rassemblement organisé par Kevin Reche, des participants ont reproduit le salut nazi. Des photos montrent des militants revêtant des tee-shirts de la division Charlemagne (ancienne division d'infanterie de la Waffen-SS) ou arborant un tatouage SS. Lors de ce même rassemblement, les leaders de groupes à la droite de l’extrême-droite ont tenu des propos haineux envers les migrants. Le président de l’Œuvre française, Yvan Benedetti, a ainsi appelé « à ne pas se laisser égorger » par « la racaille étrangère », a parlé « de monde blanc dangereusement remis en question », des propos qui font l'objet de poursuites judiciaires.